- eaux-mères
- eaux-mères [omɛʀ] n. f. pl.ÉTYM. 1795, au sing. : « Après quelques jours de dépôt, on puise l'eau qui ne laisse pas cristalliser si facilement les sels qu'elle contient : elle se nomme eau-mère » (Journal des Arts et Manufactures, Thermidor an III, p. 24-25); de eau, et mère.❖♦ Techn., vieilli. Résidu d'une solution, après cristallisation de la substance qui y était dissoute. || Eaux-mères du sel marin. REM. On écrit aussi eaux mères.0 Lorsque le tas de pyrites eut été entièrement réduit par le feu, le résultat de l'opération, consistant en sulfate de fer, sulfate d'alumine, silice, résidu de charbon et cendres, fut déposé dans un bassin rempli d'eau. On agita ce mélange, on le laissa reposer, puis on le décanta, et on obtint un liquide clair, contenant en dissolution du sulfate de fer et du sulfate d'alumine, les autres matières étant restées solides, puisqu'elles étaient insolubles. Enfin, ce liquide s'étant vaporisé en partie, des cristaux de sulfate de fer se déposèrent, et les eaux-mères, c'est-à-dire le liquide non vaporisé, qui contenait du sulfate d'alumine, furent abandonnées.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 224.
Encyclopédie Universelle. 2012.